Historique du tir à l'arc

 

 

Pas besoin d’être historien pour savoir que le tir à l’arc remonte à la nuit des temps, l’arc ayant d’ailleurs été précédé du « propulseur ».

 

Non, aujourd’hui nous parlerons de la formation des compagnies, structures ayant vu le jour vers le IXéme siècle. Dès cette époque, l’abbé de St Médard lès Soissons avait déjà confié la garde des reliques de St Sébastien et qui se placèrent sans doute, pour cette raison, sous la protection du saint martyre, les archers actuels sont les successeurs des vaillants soldats, qui sous le nom de francs archers défendirent nombre de cités françaises. Dotés de franchises et de privilèges spéciaux par tous les rois de France depuis Charles VII jusqu’à Louis XVI  ils marchèrent en tête des milices bourgeoise (issus des bourgs), dont ils formaient l’élite et la partie la plus active.

 

Selon le temps ou les besoins du pays, cette institution fut incorporée dans la garde nationale à partir de la révolution. Quelques compagnies subsistèrent néanmoins et conservèrent les traditions et usages.

 

A peine le calme revenu, l’on vit sous le Consulat et le premier empire renaître la Chevalerie et se reformer de toutes parts, autour de Paris,  à Paris même et dans les départements du Nord, les compagnies d’arcs, gardant du passé le souvenir de leur glorieux devanciers, l’amour du vieil exercice national, la soumission aux anciens règlements et leur faculté de transmettre.

 

C’était un louable sentiment que celui qui inspira à ces compagnies de se remettre sous l’égide de ces vieux statuts, où se retrouvent presque à chaque article la consécration des usages prescrits et les traditions de discipline sévère, de politesse rigoureuse et de bienveillance fraternelle .

 

En 1863, sous la responsabilité du docteur DENONVILLERS, des statuts nouveaux sont publiés, écartant toutes références religieuses et rapprochant plutôt des structures de compagnonnage.

 

Sous l’égide d’Octave Jay en 1899, les familles de l’Île de France et les compagnies de l’Oise se regroupent pour former la Fédération des compagnies d’arc de l’Île de France, munie d’un Conseil Supérieur.

 

Toujours sous l’impulsion de la Chevalerie, après la grande tourmente de 1914-1918, la Fédération prit un caractère national en devenant autonome en 1928, pour former la FFTA, c’est à cette époque que le tir à l’arc devint olympique. Il l’est toujours aujourd’hui!